NZ – Récapitulatif
Salut tout le monde !
Pour cette semaine, vous avez droit à un article, mais pas n’importe quel article, il s’agit d’un article récapitulatif. Comme ça, vous saurez ce que nous avons fait depuis tout ce temps et ainsi partager nos expériences.
Alors, oui je sais, vous voulez des photos et non pas un gros pâté, mais promis il y a des photos dans l’article 😀
HelpX
Donc si on reprend depuis le début, dès notre arrivée nous avons logé chez
une famille pendant 2 semaines. Nous étions nourris et logés en échange de 4 heures de travail hebdomadaires, ça s’appelle du Woofing ou HelpX.
Pendant notre séjour le gros de notre travail a consisté à construire une terrasse avec une vue magnifique.
Mais attention nous n’étions pas seuls pour réaliser tout cela, avec nous il y avait un couple d’allemands et un italien.
Pendant notre temps libre, Kenny (le papa de la maison) nous a fait découvrir certains spots vraiment magnifiques. Et il nous a également emmenés pêcher sur son bateau où Laëtitia a fait de superbes prises et Antoine rien du tout :D.
Après tout ça, nous sommes partis quelques jours pour Auckland afin d’acheter le van, ouvrir un compte bancaire, ainsi que toute la partie paperasse. D’ailleurs Laëtitia s’est débrouillée pour perdre son permis international ><.
Premier road trip
Une fois tout cela réglé, avec notre van paré à l’aventure, nous sommes partis direction Cap Reinga.
La pointe Nord de l’ile du Nord. Nous en avons profité pour faire quelques arrêts comme par exemple à la Wairere Boulders, Kauri Museum, Whangharei ainsi qu’à la Waipu cave avec ses vers luisants, que l’on recommande pour 3 raisons :
– Number 1, c’est gratuit,
– Number 2, il est possible de prendre des photos comme il nous plait,
– Number 3, c’est l’aventure, en effet comme c’est gratuit il n’y a pas de guide ni d’aménagement, il faudra donc être prêt à donner de sa personne et accepter de se mouiller jusqu’aux cuisses 🙂
Une fois arrivés à proximité de Cap Reinga, grosse déception, il fait moche le brouillard s’en mêle et nous n’y voyons pas à plus de cinq mètres. Du coup, nous n’avons pas eu l’occasion de profiter de la vue qu’est censée offrir Cap Reinga enfin si, mais sur cinq mètres c’est tout de suite moins impressionnant.
Mais ce n’est que partie remise, car nous avons bien l’intention d’y retourner à la fin de notre voyage et cette fois nous regarderons si la météo est avec nous avant de partir.
Auckland
De retour de notre petit trip, nous nous sommes arrêtés à Auckland. Peut-être même un peu trop. En même temps, Auckland étant la plus grande ville de Nouvelle-Zélande, elle offre une multitude d’évènements qui chaque jour nous retenait un peu plus (grâce à l’album photo qui va bientôt arriver vous comprendrez mieux 🙂 ). Bref, on s’est un peu enlisé.
Arrivés à un certain moment, l’état de nos finances nous a encouragés à chercher du travail, dans nos domaines respectifs. Malheureusement, Laeti n’a pas trouvé dans son domaine dû au mauvais timing (pas de projet pour le moment) et surtout à son faible niveau d’anglais. Antoine quant à lui, aurait dû payer pour faire traduire ses diplômes sans garantie de travail.
A la recherche du travail
Après cet échec ni une ni deux, nous sommes partis direction la région de Bay of Blenty pour trouver du travail dans un packhouse ou dans le fruit picking. En effet, la saison des kiwis était sur le point de débuter et nous ne doutions pas de trouver de quoi renflouer nos comptes ! Sur le chemin on en a profité pour s’arrêter à un « festival des couleurs ».
Voici une petite photo en attendant l’album complet (qui ne devrait plus tarder ;)).
Après une bonne nuit passée dans un camping et bien reposés, nous nous sommes remis en route direction Tauranga pour trouver un packhouse.
Ce n’est pas loin que nous avons trouvé notre premier travail grâce à un très bon timing.
Je m’explique, entre Waihi et Tauranga, il y a une petite ville appelée Katikati. Sur le chemin, nous voyons un point de vente. C’était l’occasion de faire le plein de légumes et pourquoi pas aller tenter notre chance pour trouver du travail. Il était alors 11h et Allan (le boss) à qui Laeti venait de demander s’il n’avait pas quelque chose pour nous, nous répondit « ok, ça vous va de commencer pour 13h ? ». Et voilà comment nous avons trouvé notre premier job en Nouvelle-Zélande les doigts dans le nez (finger in the nose comme on dit ici !). C’était bien entendu du fruit-picking, mais attention de bonnes grosses citrouilles (grises par ailleurs). Pour commencer, il nous a fallu couper les tiges qui retenaient les fameuses cucurbitacés, puis les rassembler pour pouvoir enfin les ramasser (ouille mon dos).
Fruit-picking
Nous n’étions que tous les deux à travailler sur ce champ et comme nous n’étions pas des habitués, ils nous ont conseillés d’alterner de temps en temps les travaux, c’est-à-dire couper, puis après rassembler etc. Afin de ne pas trop faire travailler certains muscles et équilibrer les courbatures (chouette). Car oui c’est vrai, le picking ce n’est pas facile au début, entre les courbatures et le soleil qui joue parfois à cache-cache avec la pluie.
D’ailleurs on ne le dit jamais assez, mais il faut bien se tartiner de crème solaire, car ici le soleil tape fort et il est très rapide de se cramer (surtout lorsque l’on s’appelle Laëtitia). Pour vous donner un ordre d’idée, regardez la photo juste dessous, normalement Laëtitia bronze difficilement, mais voilà le résultat après 5 jours de boulot.
Nous avons eu la chance de tomber sur de supers personnes, nous pouvions choisir le temps que l’on souhaitait pour travailler (avec un maximum de 8h/jour quand même). Peut-être parce qu’avant nous, un italien est venu travailler pour eux mais qu’après seulement une journée, il est parti et n’est jamais revenu : D
Quant au logement, enfin notre maison si je puis dire, nous avons garé notre van contre de grands bambous (très utile pour isoler du bruit de la route non loin : D) dans les champs. Du coup, nous ne pouvions pas être plus proches de notre lieu de travail. Et encore une fois, les Néo-zélandais sont adorables ils ont installé une point d’eau potable à notre intention juste à côté.
Une fois ces 10 jours de picking finis, nous sommes allés voir les différents packhouses de la ville. Il y en a 5 ou 6 il me semble. Nous nous sommes inscrits sur les listes d’attente et nous avons attendu… 1 jour… Oui super timing, le lendemain un packhouse nous rappelle pour commencer le lendemain, ça a été très rapide : D
Packouse
Nouveau travail trouvé pour une période de 2 mois et demi. Maintenant, il nous fallait trouver un coin pour nous installer. Nous avons fait le tour des campings, mais bien trop chers pour nous. Du coup, nous avons demandé au packhouse car certains ont des plans ou des infrastructures pour les backpackers comme nous. Mais là pour le coup, rien.
Nous ne nous sommes pas laissés abattre et sommes retournés voir Allan pour savoir si nous pouvions continuer à dormir sur ses terres, mais en le payant cette fois bien sûr. Je crois que je vais me répéter, mais les Néo-zélandais sont juste adorables, car nous avons eu droit à :
« Pas de soucis vous pouvez dormir comme vous voulez et il est hors de question de payer quoi que ce soit ».
On ne s’en rend peut être pas bien compte, mais ça nous a fait de sacrés économies. Et comme nous sommes restés plus de 2 mois nous avons fini par avoir une installation très confortable !
By Antoine
Bon maintenant petite explication sur le packhouse :). Nous avons été embauchés par
Eastpack (un des plus grands packhouses de Katikati). Nous avions comme rôle celui de packer, en gros nous mettions les kiwis dans les différentes boites et nous les fermions. De plus, nous étions dans l’équipe de nuit. Au début, on s’est dit chouette on sera payés plus. Ah haha gros naïf que nous étions. En effet que le travail soit de jour ou de nuit, c’est le même salaire. Nous travaillions 10h15 par nuit, de 18h à 4h45 avec en tout 1h de pause.
Le travail en soit n’était pas compliqué et nous étions à l’abri des intempéries, mais le temps était long à passer et le travail fût très vite répétitif et monotone, surtout que rester longtemps débout et de manière assez statique est assez dur au début et en particulier pour les jambes. Mais comme pour le fruit picking, après quelques jours on prend le rythme.
Un autre inconvénient, c’est que le temps de travail par semaine était très variable car les kiwis ne sont pas ramassés s’il pleut et donc pas de travail pour nous. Il nous est donc arrivé d’avoir entre 25 et 60 heures de travail par semaine.
Mais même malgré tout cela, nous avons fait de superbes rencontres et ça nous a permis d’améliorer (un peu) notre anglais.
De plus, le côté relationnel était vraiment sympa dans ce packhouse. Exemple, vous connaissez beaucoup d’entreprise où pour le dernier jour de boulot tu peux te prendre en photo avec le boss ?
Nous avons même eu le droit à un super barbecue et une tombola le dernier jour. D’ailleurs Antoine a gagné une super casquette Eastpack :). Bref, ce fût une superbe expérience où nous étions même un peu triste de finir.
Concernant les kiwis, il y en a vraiment de toutes les tailles, de toutes les couleurs et de toutes les formes. Les kiwis non-conformes (3ème photo) sont jetés ou donnés aux employés .
Kiwi Gold, Charm et Vert
Et maitenant ?
On a pris quelques jours pour tout organiser, car il nous reste encore 2 mois et demi pour voir tout ce qu’il nous manque et ça va passer très très vite. Et il nous reste 2-3 trucs à voir dans les alentours alors autant en profiter.
Pour les photos et bien, vu que l’on a pris un peu de retard vous risquez d’avoir tout cela en décalé 🙂 (désolé pour ça).
Mais cette fois on va essayer de se tenir à (au moins) une publication par semaine. 😉
See you again 🙂